On trouve des traces de ce fromage dès le VIIIème Siècle, les Arvernes en consommaient déjà du temps de la bataille de Gergovie.
Au XVIIIème siècle, la Fourme d'Ambert a même fait office de monnaie d'échange pour la location des jasseries, petites bâtisses servant à la fois d'étable, d'habitation et de fromagerie.
A l'époque, la production était donc exclusivement fermière et pastorale et les Fourmes étaient toutes vendues, à la fin de l'été, sur les marchés d'Ambert et de Montbrison, d'où l'appellation de leur AOC, des années plus tard.
Qualités organoleptiques : avec son goût très doux et sa pate crémeuse, elle correspond aux tendances de consommation actuelle : retour vers les produits de terroir et recherche de fromages pas trop puissants
Il apparait au milieu du XX siècle : un paysan, aurait vers 1945, ajouté à son caillé une moisissure qui s’était développée sur son pain de seigle, donnant ainsi naissance à ce fromage.
Aspect : ce bleu est fabriqué en deux tailles cylindriques : la grande a un diamètre de 20 cm, pèse entre 2 et 3 kg, et la plus petite mesure 10 cm de diamètre, et pèse entre 500 gr et un kg. Sous sa croute brun jaune se cache une pate friable, souple et veinée.
Origine : sa production concerne deux départements entiers, le Cantal et le Puy de Dôme, ainsi qu’une partie des départements voisins : Haute Loire, Aveyron, Corrèze, Lot et Lozère. Son AOC a été délivrée en 1975.
Qualités organoleptiques : sa pate collante et humide a un gout puissant et corsé. Les moisissures piquantes
se marient parfaitement au sel dont la pate est imprégnée.